Qui a peur des infirmier(ère)s en pratique avancée ?
Mais qui a peur des IPA ? Ce ne sont pas les professions paramédicales comme les infirmier(e)s ou les aides-soignants mais peut-être les médecins qui fantasment sur ce nouveau métier.
Il y a plusieurs raisons pour lesquelles certains médecins généralistes peuvent avoir peur des infirmiers en pratique avancée (IPA). Certaines de ces raisons incluent :
1) Manque de compréhension de la formation et des compétences des IPA : Certains médecins peuvent ne pas comprendre les compétences et la formation des IPA, ce qui peut entraîner une méfiance envers leur capacité à fournir des soins de qualité.
2) Concurrence perçue pour les patients : Les médecins peuvent craindre que les IPA leur prennent leurs patients, car ils peuvent diagnostiquer, traiter et renouveler, moduler les tratiements sans avoir besoin de les envoyer chez un médecin.
3) Incertitude quant à la responsabilité en cas de mauvais soins : Certains médecins peuvent s’inquiéter de la responsabilité en cas de mauvais soins fournis par les IPA, ce qui peut les inciter à ne pas vouloir collaborer avec eux. Cependant le décret de compétences est sans appel à ce sujet: l’IPA est responsable des soins qu’il fournit.
4) Défaut de confiance envers les IPA : Certains médecins peuvent ne pas avoir confiance envers les IPA en raison de leur formation et de leur expérience limitées comparées à celle des médecins.
Cependant, il est important de noter que de nombreux médecins travaillent avec succès en collaboration avec les IPA et reconnaissent leurs contributions importantes aux soins des patients. En fin de compte, la coopération entre les IPA et les médecins peut améliorer les soins pour les patients et les aider à atteindre un meilleur état de santé. Il est donc important de travailler ensemble pour surmonter les peurs et pour favoriser une collaboration efficace.
Pour plus de réponses à cette question, vous pouvez lire l’article de Bruno Riou dans les tribunes de la santé.
- Bruno Riou
- Dans Les Tribunes de la santé 2022/3 (N° 73), pages 55 à 62